D’après une grande partie des travaux de l’OCDE, les États membres devraient intervenir pour réduire les réglementations, notamment en matière d’institutions du marché du travail, et laisser les marchés et le secteur privé faire leur travail. Mais il devient difficile pour l’OCDE d’ignorer le ralentissement des salaires et les phénomènes inquiétants que cette tendance engendre : creusement des inégalités, risque de déflation, faible niveau de la demande globale, reprise économique médiocre. Dans des travaux relativement récents, l’OCDE a donc commencé à s’interroger sur la question de savoir si les réformes du marché du travail pourraient avoir des effets négatifs à court terme…