Un accord interconfédéral unitaire pour mettre en œuvre l'accord de 2011 sur la représentativité syndicale a donné lieu d'âpres débats au sein de la plus grande confédération italienne, la CGIL. Sa fédération de la métallurgie, la FIOM, a rejeté une application trop restrictive de la règle majoritaire qui enlève aux syndicats minoritaires une partie de leurs droits de représentation dans l'entreprise et prévoit des sanctions en cas de mobilisation des travailleurs. Des référendums organisés séparément dans la métallurgie et dans les autres secteurs ont conforté la position de la direction de la CGIL, sans pour autant mettre un terme à l'opposition de la FIOM.