En Malaisie, le système tripartite de relations professionnelles ne protège pas suffisamment les intérêts des travailleurs, et encore moins ceux des travailleurs migrants. Or ces derniers constituent un réservoir important de main-d’œuvre pour l’industrie manufacturière, la construction, les plantations et les services : souvent embauchés en contrat de courte durée, ils sont licenciés au gré des besoins des employeurs.
Le présent article s’intéresse aux stratégies syndicales à l’égard des travailleurs migrants. Il tente également d’évaluer l’impact des clauses sociales contenues dans le chapitre sur le travail de l’accord de Partenariat transpacifique (PTP), lequel prévoit que les pouvoirs publics remédient aux problèmes des travailleurs migrants et au trafic d’êtres humains.